Nom : Viktorovna Zovatchev
(Comme je suis gentille, je vous explique l’histoire du patronyme : en Russie, on n’a pas de second et troisième prénoms, mais un nom patronymique et un nom de famille. Le nom patronymique se compose du prénom du père et d’un suffixe signifiant « fille de » ou « fils de ». Donc en fait mon personnage s’appelle Pavlina fille de Viktor (« -ovna » signifiant « fille de ») Zovatchev. À vous de voir si vous voulez utiliser les deux noms ou bien un seul.)Prénom : Pavlina. Si vous lui demandez, elle vous dira que c’est un prénom d’origine latine qui signifie petit, faible.
Surnom : En Russie, on n’utilise que rarement le véritable prénom d’une personne et uniquement dans des situations formelles. En temps normal, on préfère faire appel à des diminutifs. Les « amis » de Pavlina pourront l’appeler Lina, Pava, ou bien Polia. Les autres lui trouveront aisément des surnoms tous plus farfelus les uns que les autres (ça ne doit pas être bien difficile vu l'énergumène ^^).
Age : Née le 6 mars 1975, Pavlina est donc âgée de vingt ans et va sur ses vingt-et-un. Elle peut disserter des heures sur la signification de sa date de naissance.
Maison : Année : 3ème
Poste dans l’équipe de Quidditch : Aucun, mais si on lui demande, elle dira que le Quidditch est sans intérêt.
Spécialité : Divination et Histoire de la magie
Camps : Neutre. Croyant fermement au Destin, Pavlina considère qu’il est inutile de choisir un camp et de lutter, car tout est déjà écrit.
Classe : Sang mêlé
Famille : Sa mère, Alevtina Vladimirovna Zovatchev est une moldue qui se prétend voyante. En réalité, son but avoué est d’extorquer de l’argent à ses clients pour des prédictions hasardeuses et alambiquées. Elle est sidérée par le fait que sa fille, Pavlina, n’ait pas le sens du commerce et fasse des prédictions gratuites à qui le veut.
Son père, Viktor Borislovitch Zovatchev, est un sorcier de sang-mêlé, qui possède une petite boutique qui vend des souvenirs aux moldus et des objets magiques aux sorciers. Il ferme les yeux sur le commerce de sa femme car celle-ci apporte de l’argent à la maison, mais il trouve que la divination, tant sorcière que moldue, est une pratique hasardeuse et tirée par les cheveux.
Klavdia Viktorovna Zovatchev est la sœur aînée de Pavlina. Klavdia n’a aucune capacité magique, aussi vit-elle dans une banlieue moldue avec son mari et ses deux enfants. Travaillant dans une banque moldue, elle est très terre-à-terre et, comme son père, trouve les pratiques de sa sœur et de sa mère complètement stupides. D’autant plus que la théorie de sa sœur selon laquelle le Destin régirait tout lui sort par les trous de nez et elle considère qu’il faut agir et prendre les choses en main plutôt que laisser faire le cours des choses. Ces sujets de conversation sont sources de conflits entre les deux sœurs.
Particularité : Aucune. Elle est déjà assez particulière comme ça ^^.
Animal de compagnie : Aucun, car elle est allergique aux bêtes à plumes et à poils. Ceci se traduit par des éternuements en cascade.
Forme du patronus : Un ornithorynque
Sexualité : Bien qu’ayant déjà eu des relations avec la gent masculine, Pavlina ne s’est jamais trop posée la question. Elle trouve la population masculine ridicule et juste bonne à se faire remarquer et à faire des cabrioles sur un balai pour épater la galerie. Les filles la laissent cependant indifférente. Fidèle à sa théorie du Destin, elle considère que celui-ci décidera du reste.
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Caractère : Si on lui demandait quel est son caractère, Pavlina dirait qu’elle est du signe des Poissons, et que par conséquent elle serait quelqu’un de mystérieux, réceptif, calme, et mystique. Elle enchaînerait immédiatement sur son signe du zodiaque chinois, puis sur d‘autres théories liées à l‘astrologie. Donc ne lui posez jamais cette question XD. En effet, Lina est une grande adepte de l’astrologie, du tarot, de la numérologie, de la chirologie (les lignes de la main), du marc de café, des feuilles de thé, des entrailles d’oiseaux, des boules de cristal, et cætera. Elle prodigue d’ailleurs ses nombreuses prédictions à n‘importe qui, sans demander une seule Mornille en retour. La jeune Russe considère que tout le monde devrait avoir accès gratuitement à l’art qu’est la divination car la vision du futur n’a pas de prix. Ainsi, dès qu’elle croise quelqu’un dans les couloirs, elle lui saute dessus, lui attrape la main, et commence à en étudier les lignes. Ce sera la même chose si elle rencontre quelqu’un à la bibliothèque, et dans ce cas, elle sortira son jeu de tarot pour lui prédire son avenir. Étant un peu naïve, elle s’étonne ensuite que des gens l’évitent quand ils la voient. Pavlina a donc la fâcheuse manie d’interpréter les signes à tort et à travers. Quant à savoir si ses prédictions se réalisent ou pas, c’est autre chose. Sa sœur dirait que du moment qu’on y croit, on trouvera toujours quelque chose qui viendra confirmer les prédictions et que tout est dans l’auto persuasion. Pavlina, quant à elle, y croit dur comme fer et est persuadée que tout se réalisera un jour.
D’un tempérament très calme, Pavlina ne s’offusquera jamais, sauf si on insulte son art. Dans ce cas-là, elle lèvera les yeux vers le petit opportun qui aura osé lui faire un affront, lui lancera un regard assassin par-dessus ses lunettes comme elle sait si bien le faire, lui prédira une mort imminente, et s’en ira en affichant un air hautain. Mais en dehors de cela, elle ne s’offusquera jamais, même si on lui dit qu’elle est bizarre ou si on la fuit.
Croyant fermement au Destin, avec un « d » majuscule s’il vous plait sinon ça ne lui plait pas, et ayant élaboré de nombreuses théories fumeuses à ce sujet, elle ne prend jamais de décisions importantes, préférant laisser faire le cours des choses. La jeune Moscovite obéit également à toutes sortes de proverbes, persuadée qu‘ils sont là pour faciliter la mise en place de l‘avenir. Par exemple, en avril, elle ne se découvrira pas d’un fil, et gardera un pull à col roulé même s’il fait une chaleur caniculaire. Et, immanquablement, elle se demandera pourquoi les gens la regardent de travers. De plus, elle s'exprime souvent à l'aide de proverbe et en faisant la morale à n'importe qui.
En dehors de la divination, Pavlina s’intéresse également à l’Histoire de la magie, à l‘étude des Runes, à la légilimancie et à l‘occlumancie, et à l‘astronomie. Du reste, peu de matières attirent son attention. Elle ne sait pas résister contre les forces du Mal, la métamorphose la laisse perplexe car elle se demande à quoi cela peut bien servir, et les sortilèges et enchantements ne lui procurent guère plus d’enthousiasme, même si Pavlina est très douée pour lancer des sorts ménagers. Elle se passerait bien des cours de vol et de duel également, où elle ne se rend que parce qu’elle y est obligée. Dans les autres cours non évoqués ici, c’est une élève moyenne.
En réalité, mais elle ne se l'avouera jamais, Pavlina s'attache beaucoup à la théorie du destin et à la divination car elle ne sait pas où elle va et elle a tout simplement peur de l'avenir. Mais cela, personne ne le sait, même pas elle.
Physique : Cling, cling, cling. En entendant ce bruit, vous pourriez croire qu’un fantôme traînant des chaînes s’approche de vous, mais en réalité il s’agit tout simplement de Pavlina. Celle-ci porte tellement de bijoux, de bracelets, de colliers, de bagues, qu’elle en devient un orchestre ambulant à elle seule. Quand elle ne porte pas l’uniforme de l’école, le corps et le visage de la jeune femme sont dissimulés par des vêtements amples et colorés, le tout agrémenté d’un immense chapeau. Elle possède d’ailleurs une collection de couvre-chefs qui ferait pâlir la Reine d’Angleterre. Et même lorsqu’elle porte l’uniforme de l’école, son chapeau de sorcière est généralement décoré. Étant myope comme une taupe, Pavlina porte également des lunettes rondes, qu’elle remonte régulièrement sur son nez mais qui finissent toujours par glisser, ce qui fait qu’elle regarde souvent les gens par-dessus les verres.
Derrière la tonne de tissus et de bijoux qu’elle porte, on peut voir que Pavlina possède un petit visage rond, fin et pâle, agrémenté de deux yeux gris et d’un petit nez en trompette. Le tout est encadré par des cheveux bruns, coupés au carré, mais tellement fins qu’ils en sont plats. D’une taille normale et d’une corpulence moyenne, la jeune femme pourrait passer inaperçue avec un tel physique. Malheureusement pour les yeux des autres, elle se fait surtout remarquer par les tenues exubérantes et colorées qu’elle porte.
Pavlina s'exprime d'une voix haut perchée et emphatique, accentuant certaines syllabes, et roulant encore un peu les "r".
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Histoire : Au beau milieu de la Guerre Froide et de la politique répressive de l’ère Brejnev, Viktor Zorvatchev construisait quant à lui sa vie dans son coin et venait d’épouser une magnifique jeune femme brune, Alevtina. Mais les parents de Viktor ne semblaient pas tellement de cet avis et trouvaient leur future belle-fille un peu trop farfelue à leur goût. Sorciers, et plutôt riches, les parents de Viktor voulaient que leur enfant épouse une sorcière, et rien d’autre, même si le jeune homme était déjà de sang mêlé de par ses grands-parents. En dépit des efforts désespérés de ses géniteurs pour le marier avec une riche héritière russe et sorcière, Viktor préféra une jeune moldue vive et joviale, mais plutôt pauvre, à toutes les femmes strictes et guindées que ses ascendants lui présentaient. Mais c’était sans prendre en compte la menace que ceux-ci avaient proférée, et les parents du jeune Viktor la mirent aussitôt à exécution en le déshéritant purement et simplement. Il ne toucha pas une seulement Mornille à son mariage. Le jeune couple se retrouva donc sans le sous, la famille d’Alevtina ne pouvant pas les aider financièrement.
Ils profitèrent néanmoins des logements gris et ternes mais presque gratuits créés quelques années auparavant par le régime communiste, et trouvèrent rapidement un emploi dans une usine. Viktor dut se convertir à la vie moldue pour pouvoir survivre. Il en regretta presque d’avoir épousé Alevtina, mais ce qui était fait était fait et, même s’il faisait marche arrière, ses parents ne voudraient plus le revoir.
Mais des temps sombres s’annonçaient pour le régime communiste, appauvri par les dépenses en armement. Les logements se dégradaient, et la nourriture venait à manquer. Comme beaucoup de Russes de l’époque, les Zovatchev durent faire appel au travail informel et non déclaré, pour pouvoir subvenir à leur besoin. C’est ainsi qu’Alevtina, ayant toujours été passionnée par tout ce qui touchait à l’ésotérisme, commença son travail de voyante. Elle jouait parfaitement la comédie, enroulée dans des étoffes brillantes et colorées, un foulard sur la tête, et des bracelets plein les bras. Bref, le stéréotype de la voyante. Mais au fur et à mesure de ses prédictions vaseuses, Alevtina découvrit tout de même une chose : qu’il y avait une multitude de nigauds près à payer pour entendre des sornettes. Ce qui ne devait être qu’une solution temporaire en période de vache maigre devint vite permanent, Alevtina prenant goût à la divination et finissant même par y croire. Ne dit-on pas que les menteurs finissent par croire ce qu’ils disent ? Cependant, cela devint vite un sujet de discorde dans le couple, Viktor désapprouvant ouvertement les pratiques et croyances de sa femme.
Entre temps, en 1970 plus précisément, une petite fille aux boucles dorées trouva le temps de naître. Elle fut baptisée Klavdia, et, au grand désarroi de sa mère, se révéla être plus intéressée par les dinosaures que par les boules de cristal. La petite fille, assez cartésienne, ressemblait plus à son père, même si celui-ci, au fil des ans, espérait la voir développer des facultés magiques, ce qui n’arriva malheureusement jamais.
La sœur de Klavdia naquit cinq ans plus tard. Pavlina ne ressemblait pas du tout à sa sœur aînée. Elle était petite, frêle, pâle, et brune. Le portrait craché de sa mère, qui s’empressa de préférer Pavlina à sa sœur. Pavlina fut couvée, chouchoutée, dorlotée, d’autant plus qu’elle semblait fortement intéressé par les jeux de tarot de la matriarche. Et quand il sembla que Lina avait certaines capacités magiques (elle réussit à l’âge de neuf ans à faire léviter une assiette sans que l’on sache trop comment elle y été parvenue) ce fut l’extase autour de la petite fille prodige. Non seulement elle s’intéressait à la divination, mais elle avait hérité des capacités de son père. Et c’est tout naturellement que la jeune fille s’orienta vers la divination des sorciers…
Cependant, ayant vécu dans un cocon jusqu’à ce qu’elle rentre à l’école de sorcellerie de Russie , et même jusqu’à ce qu’elle rentre à Oniris, Pavlina a gardé une certaine naïveté et une certaine innocence qui pourraient la faire passer pour une niaise., puisqu’elle a tendance à croire un peu tout et n’importe quoi.
La fin de ses études à l’école de sorcellerie coïncidèrent avec la chute du communisme. La famille Zovatchev en profita pour migrer dans le pays occidental le plus proche : la Finlande. Son père profita des économies réalisées par sa femme pour ouvrir un petit commerce, et sa mère continua son activité de voyante. Pavlina, elle, fit rentrée à l’université d’Oniris. Très attachée aux us et coutumes russes, Pavlina se retrouva propulsée dans un monde occidental dont elle ne connaissait pas grand-chose, ayant de surcroît vécu dans le cocon familial durant dix-huit ans. Son physique discret et sa naïveté la firent passer inaperçue, et dès les premiers jours de sa première année, elle adopta des vêtements beaucoup plus colorés et exubérants pour que l’on fasse attention à elle, et prenant exemple sur sa mère. Personne ne se souvient de comment elle était lors des quelques jours qui suivirent la rentrée, la jeune femme ne s’étant faite remarquée par personne.
Cependant, rares sont les personnes qui connaissent la véritable histoire de Pavlina, puisque celle-ci a pris soin de ne la raconter à personne, et elle prétend qu’elle est la descendante d’un voyant célèbre du Moyen-Âge. Ce qui fait qu’on la regarde encore plus de travers…
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Autres : - Baguette en épicéa, mesurant 25,5 centimètres, et renfermant un poil de licorne. Pavlina trouvera également une signification à la composition de sa baguette. "L'épicéa, c'est le symbole de la divination" dirait-elle avant de vous mettre le grapin dessus pour vous lire les lignes de la main.
- Le tic majeur de la jeune femme est celui de pointer son index en l'air lorsqu'elle parle à quelqu'un. Elle remonte souvent ses lunettes sur son nez.